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Concevoir une alimentation équilibrée

Concevoir une alimentation équilibrée

Une alimentation équilibrée doit satisfaire aux impératifs suivants :

  • couvrir les besoins en acides aminés essentiels (qui ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme) par l’apport en protéines animales et végétales
  • ne pas apporter plus de 25% d’énergie sous forme de lipides, mais satisfaire les apports recommandés en acides gras essentiels (graisses que l’organisme n’est pas capable de fabriquer, et qu’il doit impérativement trouver dans l’alimentation: l’acide alpha-linolénique (Oméga 3) et l’acide linoléique (Oméga 6)
  • fournir une quantité de glucides (sucres) en rapport avec la physiologie et le travail fournis
  • ne pas contenir trop de glucides à indice glycémique élevé (entraînant une hausse rapide du taux de sucre dans le sang) qui, en trop grande quantité, sont transformés par le foie en tissu adipeux et abaissent la richesse nutritionnelle de la ration quotidienne
  • faire face aux besoins en vitamines, minéraux et oligo-éléments
  • délivrer suffisamment d’eau et de fibres favorisant la digestion

Le modèle de la Pyramide Alimentaire

5 portions de fruits et légumes, 4 portions de féculents, céréales, pain et légumineuses, 3 portions de produits laitiers (lait, yaourts, fromages), 2 portions de protéines animales (viande,poisson,oeufs), et environ 1,5 l d’eau

Cette représentation permet de quantifier facilement les rations (proportions), de chacune des familles constituant idéalement la somme des repas journaliers, ou l’ensemble des repas de la semaine. Ainsi, si vous avez fait des erreurs certains jours, vous pourrez corriger, en compensant, certains excès ou carences, les autres jours de la semaine afin de retrouver l’équilibre souhaité!

La structuration des repas est importante.

Notez bien que, si les processus digestifs sont perturbés; l’assimilation des aliments diminue! Alors, comment répartir et marier les aliments?

Il est bon de respecter quelques règles améliorant le confort digestif:

  • Eviter de manger des fruits crus en fin de repas (car cela facilite la fermentation); il vaut mieux les manger 2 heures avant ou 4 heures après.
  • Eviter la prise d’aliments acides en présence de protéines animales, ou de lipides (graisses), car les enzymes participant à leurs digestions voient leur efficacité baisser (exemple: la sauce tomate et la viande grasse associées sont difficiles à digérer)
  • Eviter le mélange café (ou thé) + lait; ses protéines en présence de la caféine se transforment en amas inassimilables, source de nausées
  • Quand nous mangeons un plat associant de la viande et des féculents (riz, pâtes, etc…), il faut manger la viande en premier; sa digestion s’opère en milieu acide dans la partie basse de l’estomac. Alors que la digestion des céréales nécessite un milieu alcalin; avalées ensuite, elles demeureront dans la partie supérieure de l’estomac où se prolonge l’action des enzymes salivaires alcalines
  • Les sucres réduisent la production des sucs gastriques dans l’estomac; leur association avec des protéines doit donc être limitée (hamburger et soda à éviter)
  • La combinaison graisse – sucres rapides – amidon se digère mal (association: beurre et confiture sur le pain est à éviter…)

L’organisation des repas

La physiologie et le respect des règles de confort digestif ont besoin d’une bonne répartition des apports journalistes:

Petit déjeuner:

  • 1 fruit frais cru, puis une boisson chaude
  • 1 laitage (yaourt ou petit suisse ou fromage blanc), ou un œuf à la coque
  • Pain complet avec une portion de produit sucré, ou de beurre

Déjeuner:

  • Crudités ou salade, avec un peu d’huile (colza, noix, colza-olive)
  • Produit animal non laitier: viande (viande rouge une à deux fois / semaine) ou du poisson (privilégier les poissons gras: maquereaux, sardines, saumon, au moins deux fois / semaine). Remarque: il n’est pas nécessaire de manger des protéines animales (viande ou poisson) midi et soir !
  • Légumes cuits
  • Céréales (riz, pâtes, pain…), et légumineuses (pois, lentilles, haricots…); à manger après le produit animal

Collation:

  • Fruits frais (banane…), amandes, noix…

Dîner (il doit être moins copieux qu’à midi):

  • Potage ou crudités
  • Légumes et céréales
  • Plat à base d’œuf (1 à 2 fois / semaine) si l’on n’en pas mangé le matin
  • Ou du poisson, ou des fruits de mer (si l’on n’a pas mangé de protéines d’origine animale à midi)
  • Pain (moins qu’à midi!)
  • Laitage, fromage (ou non: en fonction de ce que l’on a déjà pris au petit déjeuner), ou un entremet
  • Eventuellement (pas tous les soirs!); dessert ou fruit cuit

Si cet article vous a plu; n’hésitez pas à le partager.

À bientôt.

Philippe VERVYNCK
Ostéopathe DO
DU Nutrition Micronutrition Exercice et Santé
Kinésithérapeute DE – DU Kinésithérapie du sport
M. Médecine Traditionnelle Chinoise
Educateur Sportif DESJEPS

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La consultation en Ostéopathie

La consultation en Ostéopathie

Rappelons au préalable, les principes fondamentaux souvent oubliés, et la méthodologie devant être appliquée à mon sens, lors d’une consultation d’ostéopathie.

La prise en charge du patient se doit d’être  « holistique », c’est-à-dire globale. C’est pourquoi l’ostéopathe s’intéressera à l’ensemble des fonctions de l’organisme, sans se restreindre au traitement de l’appareil musculo-squelettique. Certes les techniques structurelles sont parfois nécessaires ; telles les manipulations vertébrales ou ostéo-articulaires, mais elles devront nécessairement être précédées, accompagnées d’un traitement  « en profondeur » concernant les fascias ; membranes fibro-élastiques qui recouvrent ou enveloppent les structures anatomiques de notre corps. Ce préalable facilitera les échanges circulatoires, le relâchement tissulaire et musculaire.

La prise en charge du patient se doit d’être « holistique », c’est-à-dire globale.

En bon technicien, l’ostéopathe doit être capable d’analyser les besoins de son patient, de s’adapter à son état, de choisir les  « bons outils ». Pour cela, il utilisera une association de différentes techniques; fasciales, structurelles, crâniennes, viscérales…

Vous l’aurez compris, l’ostéopathie s’intéresse aux fonctions de l’organisme dans leur globalité, et s’adresse à toutes les personnes dont l’état se situe entre la bonne santé et la maladie. Cet état se manifeste par des  troubles fonctionnels (mal de dos, troubles digestifs, du sommeil, migraines etc…), directement liés aux modes de vie, qui nuisent à votre bien-être quotidien, et font le lit des maladies chroniques et invalidantes. C’est pourquoi elle joue un rôle essentiel dans la prévention.

Tout ceci implique, une bonne compréhension, une coopération et une bonne hygiène de vie de la part du patient qui reste  « l’acteur principal », car le thérapeute ne « guérit » pas le patient, il ne fait que l’accompagner, le conseiller, et par sa technique induire un processus qui tend à un rééquilibrage, des « humeurs internes » comme l’on disait au 19e siècle aujourd’hui nommé homéostasie, favorable à l’auto-guérison.

Tout ceci implique, une bonne compréhension, une coopération et une bonne hygiène de vie de la part du patient qui reste  « l’acteur principal »

Le corps humain est un ensemble intégré, un système régi par un dialogue continu entre les organes, par l’intermédiaire des systèmes circulatoires, nerveux et  endocrinien (hormonal). C’est pourquoi, il est nécessaire de faire le lien entre le structurel, l’organique et le métabolique !

Il est nécessaire de faire le lien entre le structurel, l’organique et le métabolique !

J’espère que cet article vous aura intéressé. Je me propose de vous en adresser d’autres prochainement le plus régulièrement possible, concernant le champ d’action de l’ostéopathie, des conseils pratiques en nutrition et micro-nutrition, ainsi que des vidéos d’exercices physiques à visée préventive et d’entretien du corps.

A bientôt.

Philippe VERVYNCK

Ostéopathe D.O.
D.U. Nutrition Micronutrition Exercice et Santé
Kinésithérapeute D.E. – D.U Kinésithérapie du sport
M. Médecine Traditionnelle Chinoise
Educateur Sportif D.E.S.J.E.P.S